Le carnet d'Intima
03 mars 2022
De produit désirable, moderne et tendance dans les années 60, le collant se
révèle être aujourd’hui plus problématique qu’autre chose. Sophie Morin,
styliste, directrice artistique et consultante pour promostyl paris, nous
apporte son expertise et lève le voile sur ce segment qui nous questionne.
On a toutes connu le moment où
l’on enfile un collant qui file
dès le premier jour, où l’on se
présente au bureau avec un
trou causé par une chaise
abîmée, des griffures de chat, d’enfants, de
bagues ou même par ses propres ongles.
Autant d’accros du quotidien incompatibles
avec nos modes de vie contemporains. Sans
parler des enjeux écologiques que l’on ne
peut plus ignorer.
Ces petits bouts de tissus qui habillent nos
jambes, les rendent plus belles et leur
tiennent chaud l’hiver ont longtemps été
considérés comme un véritable objet de
libération pour les femmes, leur permettant
de porter la fameuse minijupe de Mary
Quant venue d’outre-Manche, ou la version
parisienne d’André Courrèges. Aujourd’hui,
les femmes dépensent en moyenne une
centaine d’Euros par an — soit 10 à 11
paires — pour arborer de jolies gambettes.
De 1962 à nos jours
Les chiffres relevés dans une étude réalisée par HOP* (association qui lutte pour la « Halte à l’Obsolescence Programmée » des produits du quotidien) sont affolants : en France environ 104 millions de paires de collants sont jetées chaque année sur les 130 millions achetées —ce qui représente plus de 7 000 tonnes de déchets — et 80% des achats finissent irrémédiablement à la poubelle sans aucune solution de recyclage.
Selon cette même étude, 72% des collants achetés ne dépassent pas les 6 utilisations, voire pour 40% d’entre eux, les 3 utilisations. Or selon HOP, « on ne jette pas un collant parce qu’il n’est plus à la mode, mais bien parce qu’il est hors d’usage… » et c’est ainsi que l’on constate que 42,5% des utilisateurs ont dû jeter leurs collants troués ou filés pour 49,8% d’entre eux.
La lecture de ces chiffres est plutôt alarmante, pourtant les collants sont une pièce essentielle de la garde-robe des femmes dont elles peuvent difficilement se passer. Si l’on ajoute à cela la frustration engendrée par leur fragilité, la culpabilité de devoir les jeter et d’en racheter sans cesse ; on comprend vite qu’ils ne sont plus les alliés libérateurs des femmes mais qu’ils représentent une source de stress au budget conséquent, n’en déplaise à Bernard Giberstein, fondateur des « bas Dimanche » qui souhaitait en 1962 faciliter la vie des femmes en démocratisant le port du collant, notamment à travers sa gamme baptisée « Tels Quels ». Force est de constater que le collant est devenu aujourd’hui un frein au bien-être mental et physique de ces mêmes femmes.
Si depuis la moitié du siècle dernier nous avons fait énormément de progrès en matière d’avancées et de découvertes technologiques, il semblerait qu’il n’en n’est pas ainsi pour les collants qui eux n’ont pas toujours été si fragiles. Comment l’expliquer ? Plusieurs raisons peuvent être avancées. Les métiers à tricoter circulaires en service depuis plus de 60 ans fabriqueraient des collants sans coutures plus fragiles que les bas portés par nos grandsmères, qui eux étaient tricotés à plat puis assemblés grâce à la fameuse couture du milieu dos, synonyme d’élégance et de féminité. De plus, les agents chimiques appliqués sur le Nylon pour l’assouplir, l’auraient par là même altéré et rendu plus fragile.
Certes, les collants fabriqués de cette manière depuis les années 60 ont bien aidé les femmes. Fabriqués directement par paires, ils sont plus confortables, plus doux et bien plus pratiques que leurs ancêtres. À contrario, ils auraient perdu en solidité et en durabilité : de produits piliers, pérennes et résistants autour desquels s’articulait la silhouette féminine ils s’apparentent désormais à l’un des symboles polluants de notre surconsommation de masse.
Une prise de conscience pour un futur plus propre
Pour pallier ce défaut majeur, quelques acteurs émergents travaillent sur l’amélioration du produit. De jeunes DNVB (Digital Native Vertical Brands) issues des quatre coins du monde adoptent une attitude lucide en se confrontant à la réalité polluante des collants à travers un discours franc, direct et transparent pour éveiller les consciences des utilisateurs. Sous l’impulsion de ces jeunes marques dynamiques et disruptives, les leaders institutionnels ont dû récemment se remettre en question et proposer à leur tour des produits plus écoresponsables.
Si le recyclage des produits en nouveaux fils est pour l’heure encore impossible — car la plupart des collants contiennent des mélanges de différentes fibres — de nouvelles propositions plus durables émergent progressivement sur le marché.
Le Made in France fait
des ronds de jambes
La France a connu un âge d’or dans la
production des collants, notamment avec des
marques leaders comme Dim, qui fut un acteur
et un fournisseur incontournable de la
fabrication de ce produit. Malheureusement, la
mondialisation et l’arrivée de la fast-fashion ont
vu apparaître de nouveaux concurrents
proposant des produits de qualité quasi
équivalente — ou du moins, d’une qualité
perçue par les utilisateurs comme étant égale
• à un prix beaucoup plus attractif.
Certaines marques ont pourtant fait de la résistance et sont allées à contre-courant en maintenant coûte que coûte une production française, gage de qualité, ou en militant pour la ré-industrialisation de notre territoire. C’est le cas de la marque Bleu Forêt dont son président Jacques Marie, a fait le pari dès 1994 de reprendre une ancienne usine de Dim —
Tricotage des Vosges — pour créer dans un premier temps, son label de chaussettes luxueuses. Depuis 2017, l’entreprise a racheté des métiers chaussants, un investissement de base de 1,5 millions d’Euros, et formé de nouvelles équipes pour lancer sa propre production de collants Made in France. Ainsi, Bleue Forêt revendique une production locale, un savoir-faire unique, durable et responsable s’appuyant sur les « compétences de leurs ouvriers vosgiens » et qui engendre moins de pollution que les marques qui importent des produits fabriqués à l’autre bout du monde. Dans la même lignée, Le Slip Français, qui a fait le pari de relancer le Made in France en 2011, a développé sa propre ligne de collants. Faire du « surplace » depuis 10 ans est le crédo de la marque qui prône un circuit court, le meilleur moyen selon elle de produire des pièces de qualité, durables et « plus douces » pour la planète. En collaboration avec des usines labellisées « Entreprise du Patrimoine Vivant », Le Slip Français revendique le « rayonnement » de la fabrication française avec des collants unis ou fantaisies qui arborent fièrement une rayure tricolore tricotée sur le haut de la cuisse. Chez Berthe aux Grands Pieds, autre acteur qui a fait du cocorico son fer de lance, on affirme que les produits ne feront pas juste « l’affaire d’une soirée ». La marque conçoit ses produits pour durer car « le pas cher coûte cher ! ». Le confort du Made in France est également une priorité absolue qui certes, a un prix, mais que le gage de qualité fait oublier.
D’autres marques comme Broussaud depuis 1938 et Jolie Frenchy, nouvelle venue sur le marché, spécialisées initialement en chaussettes, développent de plus en plus leur offre collants fibres afin d’apporter des réponses qualitatives Made in France sur un marché de masse et de produits de mauvaise qualité.
Dans la même dynamique, Estampille est une nouvelle marque de chaussettes qui se lance à son tour sur le collant en polyamide. Consciente de l’impact environnemental lié au textile, la marque souhaite laisser la plus petite empreinte écologique possible en produisant en France.
Qualité, solidité
et durabilité
Une autre voie explorée par les marques est celle de la durabilité via la solidité des produits. Le collant idéal est bien sûr celui qui sublime nos jambes, mais aussi celui qui ne se casse ou ne se démaille jamais ou quasiment jamais, et qui donc ne finit pas à la poubelle au bout de quelques sorties. Pour cela, il convient de travailler sur les fils eux-mêmes, voire la machine qui les tricote, le type de maillage, les finitions et ainsi la matière qui en résulte pour qu’elle gagne en solidité.
Portée par cette idée, la marque canadienne Sheertex a voulu créé le tricot le plus résistant au monde afin de proposer aux femmes des collants « indestructibles ». Issus d’une recherche approfondie, les collants Sheertex sont fabriqués à partir de textiles polymères recyclés sur des vêtements de l’armée. « Indestructible » ne veut pas forcément dire épais, ainsi la marque a développé un collant « diaphane » à la fois résistant, fin et transparent. Inclusif, il se décline en 12 teintes de peau et 7 tailles jusqu’au 3XL. Sûre d’elle, la marque garantit ses collants pendant 30 jours et s’amuse à les mettre en scène dans des vidéos loufoques partagées sur les réseaux sociaux. Citons également la marque anglaise Hédoïne qui fabrique ses collants dans l’un des berceaux historiques de production, l’Italie. Hédoïne a développé des produits 20 deniers avec renforts au niveau des orteils et de la semelle, pour limiter au maximum les formations d’échelles dans la maille. Elle reconnait cependant que créer un produit fin sans risque de démaillage est un challenge quasi-impossible à relever. Qu’en est-il du côté de la France ? Cygnes , petite nouvelle sur le marché, a lancé une opération de crowdfunding en décembre dernier. Elle produit non seulement des collants Made in France mais elle revendique également l’élaboration des « collants les plus résistants » fabriqués à base d’une maille utilisée à l’origine pour la pratique de l’escalade. Testés en laboratoire, les collants Cygnes peuvent, selon leurs créateurs, s’utiliser 20 fois sans accros et sont garantis eux aussi pendant 30 jours. La nouvelle marque Walleriana quant à elle s’attèle à moderniser le collant de contention. Partant du constat que nos vies sont de plus en plus statiques, phénomène aggravé avec la pandémie, la marque y voit une opportunité pour créer des produits solides, gainants et jolis. Ainsi, elle propose des collants de « bien-être parfaits » garantis pour une utilisation jusqu’à 6 mois en cas de défaut ou de craquage.
Une alternative est proposée par d’autres marques comme Peau Ethique en France et
Thought au Royaume-Uni qui, pour contourner le problème de fragilité des fils, proposent des gammes réalisées avec des fibres plus épaisses rendant le collant plus solide. Les deux marques revendiquent également le bannissement des fils Nylon de leurs collections qui, selon elles, sont trop fragiles. Aussi, la première propose des
produits en coton bio et la seconde en viscose de
bambou.
La solidité des collants est un axe majeur d’amélioration du produit le rendant plus durable, plus résistant et donc moins jetable. Il n’en demeure pas moins que les matériaux employés ne sont pas systématiquement écoresponsables et engendrent déjà une
pollution certaine au moment de leur conception.
Vers un avenir écoresponsable
Nombreuses sont les marques qui développent de nouvelles mailles pour leurs collants conçues à base de fils écoresponsables, végans ou biosourcés. En haut du palmarès se situent les fils Nylon et polyamides recyclés. Ainsi, Ginger Box, propose des collants fantaisies conçus en fils recyclés et créés en co-branding avec de jeunes marques. Chez Yade, en plus des matières recyclées, on cultive l’inclusivité des tailles jusqu‘au 3XL en y incluant aussi les hommes. Organic Basics, marque danoise, qui utilise déjà des matières écoresponsables pour ses sous-vêtements, applique le même principe pour sa nouvelle gamme de collants et les vend sur un site de e-commerce présenté comme étant « low-impact » pour l’environnement. Le Slip Français et Estampillle associent leur savoir-faire français à des polyamides également issus du recyclage. Gemme Studio, jeune pousse qui a lancé un crowdfunding en décembre dernier, capitalise sur les mêmes atouts de ces nouveaux fils plus verts. Enfin, les leaders du marché que sont Dim et Well, ont également sorti de nouveaux produits conçus avec ce type de fils.
Certains acteurs adoptent une stratégie différente, en donnant plus de détails et de visibilité sur la traçabilité de leurs matières et en s’associant à des labels textiles reconnus. Heist au Royaume-Uni, Vog et Atelier Unes en France, mais aussi Calzedonia, le retailer italien, utilisent le fil Q-Nova de Fulgar issu de déchets industriels de polyamide régénéré mécaniquement qui limite les émissions de CO2 et consomme moins d’eau lors de sa conception. De son côté, Vogue Hosiery, marque scandinave, développe des solutions écoresponsables avec le fil Nylon labellisé Econyl produit par Aquafil provenant de déchets comme les fils de pêche.
Heist et Gambette Box, associent aux polyamides recyclés le label Roica du japonais Asahi Kasei pour l’élasticité du produit. Le Roica EF est issu de déchets industriels créés lors de la fabrication-même de l’élasthanne classique puis régénéré en nouveau fil élastique. D’autres marques particulièrement tournées vers la recherche et l’innovation, multiplient les labels pour créer des produits aux bénéfices variés qui répondent aux différents besoins des utilisateurs. Ainsi, la nouvelle marque française Rev Society qui fait beaucoup parler d’elle, développe des collections « alliant matériaux innovants et design intelligent ». Elle remplace le polyester classique par du rPET issu du recyclage des bouteilles de plastique, le Nylon provient de sources recyclées, l’élasthanne est régénéré et provient du Japon. La marque utilise également les fibres naturelles pour des produits plus épais et plus résistants, comme le coton recyclé mécaniquement et le Supima, coton réputé pour sa grande qualité. Enfin, elle propose des produits biodégradables grâce aux fibres artificielles cellulosiques labellisées comme le Seacell, provenant des algues, le Tencel Modal, et le Tencel Lyocell respectivement des filateurs européens SmartFibers et Lenzing.
Dans la même démarche, Hédoïne explore les solutions. Ses produits sont composés d’un Nylon biodégradable qui se décompose en matière organique dans la nature en moins de 5 ans grâce au rôle naturel des bactéries. Billi London, marque montante créée par deux françaises à Londres, utilise quant à elle un Nylon Amni Soul Eco biodégradable mis au point par le groupe Rhodia Solvay en collaboration avec Fulgar.
Pour aller jusqu’au bout de la démarche, ce
dernier est associé au fil élasthanne Roica.
Miss Lala au Canada n’est pas en reste, elle
utilise le Nylon Amni Soul Eco qui sera
transformé en matières biomasse et biogaz
utilisées pour produire de l’électricité. Elle
propose également les labels de Nylon recyclé
Sensil EcoCare de Nilit et la Q-Nova de Fulgar.
Bien sûr, il convient de rassurer les utilisateurs
sur ce type de nouvelles conceptions puisque la
matière ne se dégradera pas dans leurs armoires
mais bien après usage dans un écosystème
biologique propice à la transformation
biodégradable.
La marque suédoise Swedish Stockings mise
pour sa part sur le label polyamide biosourcé Evo
de Fulgar créé à partir de l’huile de ricin, produit
renouvelable et nécessitant peu d’eau pour sa
culture. La marque explore également d’autres
fils comme les Econyl, le Nylon EcoCare de Nilit,
l’élasthanne et le coton recyclé, la laine, le
cachemire et le coton biologiques et enfin les
fibres cellulosiques écoresponsables.
On le voit, les innovations en matière de fils
écoresponsables se développent à vitesse grand V.
On peut espérer que dans un avenir proche, tous
les collants du marché seront conçus à base de
sources responsables. Toutefois, il n’en demeure
pas moins un problème de taille qui concerne la
seconde vie du produit, l’après-usage ou en un
mot, que fait-on du produit usagé ?
Des solutions à trouver à grandes enjambées
Quatrième levier pour une consommation plus responsable et moins polluante des collants : le recyclage. Et c’est là que le bas blesse puisqu’à l’heure actuelle les avancées technologiques ne permettent pas de recycler des matières composées de plusieurs fils.
Cependant, certaines marques essaient de trouver des solutions pour offrir une seconde vie à nos collants.
Ainsi, Atelier Unes a mis en place une collecte de collants pour les « revaloriser dans une démarche anti-gaspillage et zéro déchets » dans le but de sensibiliser les utilisateurs à la mode circulaire en leur proposant un système de consigne temporaire. Les collants usagers qui ont pu être renvoyés aux mois de novembre et décembre derniers ont été échangés contre un chouchou pour cheveux conçu avec les produits usagés de la marque. En association avec l’atelier parisien Jules et Marcel Levy qui emploie des personnes en situation de handicap, les collants assemblés à d’autres vêtements usagés peuvent entamer une seconde vie.
De leur côté, Estampille et Rev Society — avec son programme « On Rembobine » — en partenariat avec Povera SlowDesign, récupèrent les collants en fin de vie pour créer de nouveaux objets de décoration, des headbands, des éponges japonaises « Tawashi » ou des boucles d’oreilles réalisées avec des pampilles de collants.
Par ailleurs, Cygnes met en place sa propre consigne et Gemme Studio annonce la reprise des collants usagés moyennant un bon de -10% sur un prochain achat, en vue de les recycler en filets de dépollution des milieux aquatiques ou en panneaux d’isolation thermique. Swedish Stockings lance son programme « Recycling Club » pour inciter les utilisateurs à renvoyer, en échange de bons d’achats, leurs produits, destinés à être transformés en garnissage textile.
Quant à Heist, ils nous promettent une solution de recyclage innovante pour 2022.
Les marques institutionnelles font également preuve d’initiatives, ainsi Dim en partenariat avec TerraCycle collecte les collants qui seront transformés en de « jolis objets du quotidien », en échange de points à reverser à une association.
Wolford, précurseur dans le domaine avec son offre historique de collants résistants, est en passe de trouver des solutions innovantes et concrètes de recyclage. Ainsi, elle continue à développer son programme « Cradle to
Cradle » (« du berceau au berceau ») qui vise à dépolymériser les matériaux utilisés afin de les composter ou de les séparer et pouvoir ainsi les recycler en fils pour les retricoter et donner naissance à une nouvelle paire de collants. L’objectif de la marque est que 50% de
ses produits soient conçus de cette manière
d’ici 2025 (y compris ses sous-vêtements).
Et demain ?
Il reste du chemin…
Finalement, le collant idéal du futur n’existe pas encore, il reste à inventer et surtout à produire et à reproduire à l’infini. Idéalement fabriqué localement, il serait confortable, fin et incassable, éco-conçu utilisant des ressources vertes et il serait totalement biodégradable ou recyclable dans un système de boucle qui réduirait son impact sur l’environnement. Il reste beaucoup de progrès à faire. Il faut réintroduire la production textile en France, inventer une fibre très résistante, issue de matières premières à faible empreinte écologique, entièrement biodégradables ou recyclables, sans qu’elles ne s’altèrent au fil des cycles et qui puissent surtout être régénérées, y compris quand elles sont mélangées dans un même produit.
Naturellement, les futures marques et celles plus installées planchent sur le sujet, à l’image de Nineo, une jeune startup qui prévoit de lancer ses produits en 2022 et qui tente de réunir tous ces leviers verts dans un même produit.
Le travail est cependant long, difficile et nécessite souvent de forts investissements en recherche et développement qui se révéleront néanmoins vertueux pour les utilisateurs et la planète.
Enfin, il n’y a pas que sur le produit en luimême qu’il faut poursuivre les efforts, tout le mix-produit est à retravailler et notamment les packagings et emballages d’envoi qui sont également très polluants. Même si beaucoup de marques utilisent de plus en plus des solutions plus vertes, c’est tout un écosystème qui doit être remis en question et qui doit être repensé. *Enquête réalisée par HOP en 2018 auprès de 3 000 personnes avec 70% de répondants.
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