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Le carnet d'Intima

Dossier

Destination vacances

11 juillet 2019

Ipsos nous présente son grand baromètre annuel sur les vacances d'été, réalisé pour le compte d’Europ Assistance sur un échantillon de 12.000 personnes en Europe et sur le continent américain.

Quelles sont les intentions de départ des Européens, Américains et Brésiliens cet été ? Quelles destinations de vacances seront-elles les plus plébiscitées ? Quel sera le budget consacré ? Quels comportements adoptent la génération Y et les séniors en matière de préparation de vacances ? Quelles sont les alternatives au bord de mer ? Autant de questions auxquelles l’institut Ipsos s’est attaché à répondre dans le cadre de son grand baromètre annuel sur les vacances d’été. Réalisée pour le compte d’Europ Assistance sur un échantillon de 12.000 personnes en Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne, Belgique, Autriche, Royaume-Uni, Suisse, Pologne et Portugal) et sur le continent américain (États-Unis et Brésil), cette vaste enquête effectuée pour la 19ème année consécutive, a pour objectif d’offrir un aperçu annuel des intentions de vacances des ressortissants des pays concernés, leurs motivations, mais aussi leurs destinations et leurs types de voyage privilégiés. On apprendra, entre autres, qu’en 2019, les prévisions pour les vacances d’été voient une consolidation dans la majorité des pays, avec un budget en hausse en Europe mais en baisse aux États-Unis et au Brésil. On verra aussi que même si les Européens voyagent de plus en plus à l’étranger, la propension à choisir son territoire national reste forte, à l’instar des Américains.
Enfin, si le bord de mer reste la destination la plus plébiscitée, une tendance vers des vacances plus « nature », voire même écologique, se dessine de plus en plus… Lisez plutôt !

DES INTENTIONS DE DÉPART STABLES

En 2019, les intentions de départ en vacances d’été demeurent stables en Europe, aux États-Unis et au Brésil, consolidant une tendance positive observée depuis 2016. Après une hausse observée en 2017 en Europe, mais aussi aux États-Unis et au Brésil, 2019 marque une deuxième année de consolidation du taux élevé de projets pour les vacances estivales. 63 % des Européens déclarent qu’ils partiront en vacances cet été, soit 1 point de moins que l’an dernier et au même niveau qu’en 2017.

Au sein des pays européens, les perspectives sont assez stables avec très peu de variations, à l’exception de l’Autriche et de la Suisse. 70 % des Autrichiens ont l’intention de partir en vacances cet été, soit une augmentation de quatre points par rapport à 2018. Dans le trio de tête on retrouve la France avec 69 % des Français qui partiront en vacances (stable), suivis par 65 % des Belges (+2 pts), 64 % des Anglais (-2 pts) et 63 % des Allemands (-1 pt). Les Suisses ne sont que 62 % à déclarer partir en vacances cet été, ce qui représente une baisse de quatre points par rapport à 2018. 61 % des Italiens partiront en vacances (-1 pt), 61 % des Polonais (+1 pt), 60 % des Portugais (+1 pt) et 60 % des Espagnols (-1 pt). Les Américains et les Brésiliens poursuivent le même processus de stabilisation pour la deuxième année consécutive. 68 % des Américains et 68 % des Brésiliens partiront en vacances cet été, ce qui représente un chiffre stable pour les deux pays et une augmentation de deux points par rapport à 2017. Du côté de la durée des vacances, avec une moyenne de 2 semaines (vs 1,8 semaine en Europe), les Français sont les champions européens des vacances (stable par rapport à 2018). A l'échelle du baromètre, les Français sont devancés par les Brésiliens qui comptent partir 2,2 semaines.

VACANCES ET BUDGET

Première constatation, le budget moyen augmente en Europe, à quelques exceptions près, et diminue aux États-Unis et au Brésil.
En 2019, si à peu près la même proportion d’Européens part en vacances par rapport à 2018, leur budget de vacances augmente de 3 %, pour atteindre en moyenne 2 019 €. L’augmentation est encore plus forte dans la zone euro, avec un budget moyen de 2 099 € et une augmentation de 5 % par rapport à 2018. L’augmentation du budget européen est principalement due à 3 pays : la France, avec un budget moyen de 2 201 € et une augmentation de 10 % par rapport à l’année dernière, l’Espagne, avec un budget moyen de 1 798 € et une augmentation de 8 % par rapport à l’année dernière, et l’Allemagne avec un budget moyen de 2 467 €, soit une augmentation de 4 % par rapport à 2018.

Parallèlement, 4 pays présentent un budget de vacances stable : la Suisse et l’Autriche ont les budgets de vacances les plus élevés d’Europe avec respectivement 3250 CHF (soit 2 856 €, stable) et 2 627 € (-1 % par rapport à 2018). Viennent ensuite l’Italie (1 757 €, -1 %) et la Pologne (soit 1 010 €, 4 341 Zł). Ensuite, 3 pays vont à contre-courant de la tendance positive observée pour le budget 2019 : le budget moyen belge diminue de 3 % (2 242 €), le budget britannique de 5 % (1 861 £, soit 2 151 €) et le budget portugais de 3 % (1 333 €). Lorsqu’on leur demande ce qu’ils feraient si leur budget de vacances d’été était multiplié par deux, les Européens déclarent qu’ils voyageraient plus souvent (36 %), mais aussi plus longtemps (20 %) et vers d’autres destinations (17 %). Parmi leurs 3 priorités s’ils possédaient un budget plus important, 14 % des Belges et des Allemands déclarent également qu’ils dépenseraient plus sur place. Les Américains choisiraient de voyager plus fréquemment (30 %) et, en second lieu, de partir vers d’autres destinations (20 %). Voyager plus longtemps n’arrive qu’en troisième place (17 %). Les Brésiliens choisissent également ces trois options, mais à parts égales : 21 % voyageraient plus longtemps, 21 % partiraient vers d’autres destinations et 20 % voyageraient plus fréquemment. 10 % des Brésiliens amèneraient également plus de personnes avec eux (contre seulement 3 % des Européens et 4 % des Américains).

LE CHOIX DU PAYS

Dans la majorité des pays, les vacanciers ont tendance à choisir en priorité leur propre pays comme destination estivale. La France bat les records, avec 56 % des vacanciers choisissant de demeurer sur leur propre territoire durant les vacances, c’est le plus élevé d’Europe et de l’ensemble des pays interrogés.  Viennent ensuite la Pologne (52 %), l’Espagne (51 %) et les États-Unis (50 %). L’Italie (48 %) et le Portugal (47 %) les suivent de près. Notons qu’après l’Hexagone, les destinations favorites des Français sont l'Espagne (16 %, =) suivie par l'Italie (10 %, +2 pts) et le Portugal (7 %, =) Cependant, ces chiffres apparemment similaires cachent des tendances contrastées lorsqu’il s’agit du choix de la destination estivale. Tout d’abord, la part des vacanciers déclarant qu’ils n’ont pas encore décidé où ils partiraient en vacances cet été varie considérablement d’un pays à l’autre : ils sont 22 % en Europe, 35 % aux États-Unis et 43 % au Brésil.

En second lieu, si l’on considère uniquement les vacanciers qui ont déjà choisi leur destination, les tendances en Europe et aux États-Unis vont dans des directions opposées : alors que les Européens voyagent de plus en plus hors de leur propre pays (69 % en 2019, + 4 pts vs 2017), les Américains sont de plus en plus nombreux à choisir les États-Unis comme destination estivale (77 % en 2019, + 13 pts vs 2017). Ce choix s’explique par les critères privilégiés par les Américains au moment de décider de leur destination de vacances d’été. Il y a d’abord le budget (comme pour les Européens et les Brésiliens), puis les activités à faire sur place, et enfin vient le climat : le même top 3 que les Européens. Cependant, le risque d’agression vient en 4ème place, le risque d’attaque terroriste se place au 5ème rang, et le temps de trajet jusqu’à destination constitue le 6ème critère (alors qu’il n’arrive qu’en 9ème place en Europe). Ce dernier critère n’est pas surprenant car les Américains ont la durée de vacances estivales la plus courte de tous les pays étudiés (1,4 semaine). Pour finir, notons que la France reste sur le podium des destinations préférées. Cette année, elle est la destination privilégiée par 32 % des Belges et par 12% des Espagnols, et arrive en 2ème position pour les Suisses (19 %), les Britanniques (11 %), les Portugais (9 %) et les Italiens (8 %). Lorsqu’il s'agit de voyager en dehors de leur propre pays, les Européens continuent à privilégier : la France, l’Espagne et l’Italie. L’Hexagone est également la troisième destination rêvée des Brésiliens !

DESTINATIONS DE RÊVE

Les vacanciers du monde entier partagent la même envie de visiter certains lieux au moins une fois dans leur vie. Les destinations citées sont très diverses : des monuments célèbres aux sites naturels en passant par les merveilles du monde, elles ont en commun d’être toutes aussi extraordinaires.

Les 10 premiers sites mentionnés par les Européens sont la tour Eiffel (12 %), les pyramides égyptiennes (11 %), la Grande Muraille de Chine (7 %), le Taj Mahal (7 %), la statue de la Liberté (6 %), le Grand Canyon (5 %), les chutes du Niagara (4 %), le Colisée (4 %), le Machu Picchu (4 %) et la tour de Pise (3 %). La tour Eiffel occupe le premier rang dans 7 des 10 pays européens étudiés, ainsi qu’au Brésil, et elle arrive en deuxième place aux États-Unis. Alors que les Européens évoquent majoritairement des lieux hors de l’Europe (18 % se trouvent aux États-Unis, ce qui en fait le premier pays à visiter en termes de sites incontournables), les Américains et les Brésiliens, dont le territoire national est très vaste, privilégient leur propre pays. Pour les Américains, la meilleure destination pour le tourisme est leur propre pays (44 %), avec des lieux tels que le Grand Canyon (mentionné par 22 % des Américains), le mont Rushmore (11 %), Yellowstone (8 %), la statue de la Liberté (7 %), les chutes du Niagara (5 %) ou encore le parc de Yosemite (3 %). Les Brésiliens privilégient également leur propre pays, le Brésil étant le premier pays qu’ils visitent (23 % des lieux cités par les Brésiliens se trouvent au Brésil). Parmi les lieux incontournables à visiter, les Brésiliens citent notamment la statue du Christ Rédempteur (15 %), l’archipel de Fernando de Noronha (4 %) et le mont du Pain de Sucre (3 %).  Parce que leur pays regorge de paysages et de parcs nationaux époustouflants, les Américains sont 39 % à mentionner des sites naturels parmi les lieux à visiter une fois dans leur vie, alors que c’est seulement le cas de 18 % des Européens et de 13 % des Brésiliens.

MILLENIALS VS SENIORS

En matière de préparation de vacances, en Europe, la génération Y (moins de 35 ans) et les seniors (65 ans et plus) adoptent des comportements très différents.
Pour commencer, ils ne privilégient pas les mêmes critères au moment de choisir leur destination. Alors que les motivations de la génération Y ont toutes plus ou moins le même poids dans la balance, à savoir, le fait de s’être déjà rendus sur place (24 %), le climat (22 %) et les activités (21 %), les vacanciers seniors privilégient bien plus le fait de déjà connaître la destination (38 %). Leur second critère, avoir un ami sur place, arrive assez loin derrière (18 %). En second lieu, ces deux générations ne se définissent pas de la même manière en ce qui concerne leur profil de voyageurs. Alors que la génération Y se définit d’abord comme « recherchant les meilleures offres avant de réserver » (39 %), les seniors se voient en priorité comme des voyageurs qui « ne prévoient que le strict minimum » (29 %). La génération Y est plus susceptible de planifier chaque détail du voyage (18 % contre 14 % pour les seniors), tandis que les seniors sont plus susceptibles de planifier très peu à l’avance (17 % contre 11 % pour la génération Y) et de revenir fréquemment au même endroit (15 % contre 7 % pour la génération Y). Paradoxalement, même s’ils planifient le strict minimum à l’avance (transport et hébergement), les seniors réservent leur voyage beaucoup plus tôt que la génération Y : 78 % d’entre eux réservent leur voyage 1 mois ou plus à l’avance, contre 70 % de la génération Y. Enfin, lors du choix de l’hébergement, la génération Y privilégie des critères différents pesant tous à peu près pareil dans le processus de décision : localisation (48 %), puis avis des voyageurs (40 %), puis photos du lieu (28 %) et offres promotionnelles (20 %). Les vacanciers seniors prennent quant à eux leur décision sur un critère en priorité, la localisation (58 %), tous les autres critères étant beaucoup plus faibles : avis (18 %), photos du site (14 %), offres promotionnelles (12 %).

CAP SUR LES VACANCES PLUS « NATURE »…

En Europe, on observe une tendance croissante vers des vacances plus « nature », avec une part en augmentation de vacanciers attirés par la montagne et la campagne.

Alors que le bord de mer reste une destination estivale dominante en Europe (62 % des vacanciers prévoient d’aller à la mer), une part croissante de vacanciers privilégie en effet des vacances « au vert » et les sites naturels, tels que la montagne (20 %, +2 pts) et la campagne (22 %, + 3pts). Cette situation se vérifie dans de nombreux pays européens, notamment en Allemagne, où la montagne (21 %, +5 pts) et la campagne (23 %, +3 pts) gagnent du terrain, mais aussi en France avec la même progression : 23 % des vacanciers prévoient de se rendre à la montagne (+5 pts), et 24 % à la campagne (+3 pts), même si 62% des estivants – le même taux que la moyenne européenne – choisiront encore la mer. Les Britanniques suivent la même tendance : 33 % des personnes interrogées prévoient d’aller à la campagne (+4 pts) et 14 % à la montagne (+2 pts). Ces 3 pays sont aussi ceux où l’on retrouve la plus grande part de vacanciers ayant l’intention de se déconnecter du travail pendant leurs vacances, une tendance qui ne cesse de croître. 69 % des Européens actifs ont l’intention de se déconnecter du travail, ce qui représente une augmentation de 3 points par rapport à 2018. Cette part atteint 76 % au Royaume-Uni, une hausse de 5 points par rapport à 2018, 71 % en France (+1 pt) et 70 % en Allemagne (+2 pts).

… VOIRE ÉCOLOGIQUES !

Au-delà de cette tendance à rechercher la détente, une tendance écologique se dessine à en croire certains vacanciers qui prennent également en compte l’empreinte écologique de leur voyage au moment de choisir une destination. 17 % d’entre eux considèrent que ce critère joue un rôle essentiel dans leur choix, et c’est encore plus vrai chez les Brésiliens : ils sont 52 % à partager cet avis, un critère qui arrive à la 9ème place du classement national, contre la 15ème place pour les Européens. En Europe, les pays les plus concernés par l’empreinte écologique sont la Pologne (« un rôle essentiel », 26 %), l’Italie (24 %) et le Portugal (23 %).
Le Brésil, le Portugal et l’Italie sont également parmi les pays les plus intéressés par un voyage écologique, avec l’Espagne. 46 % des vacanciers portugais seraient intéressés par un tel voyage, 40 % des Brésiliens et des Espagnols et 39 % des Italiens. Si l’on regarde de plus près du côté de la France, plus d’un Français sur dix (15 %) a déjà fait du tourisme écologique, axé sur la découverte et le respect de la nature, en évitant les activités touristiques entraînant des nuisances pour l’environnement (notamment le transport). Par ailleurs, 39 % des Français seraient intéressés par cette approche et 16 % d’entre eux considèrent que l’empreinte écologique d’un voyage joue un rôle essentiel dans le choix de leur destination.

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